Gaia n’est pas conçu pour prendre de vraies photos d’objets célestes. Au lieu de cela, il recueille des mesures très précises de leurs positions, mouvements, distances et couleurs. Cependant, une partie des instruments à bord prend une sorte d’image du ciel. C’est le « finder scope » de Gaia, aussi appelé le mappeur du ciel (anglicisme reconnu par notre Académie, dérivé de « mapper » c.à.d. établir une carte mémoire, une correspondance entre deux objets) : toutes les six heures, ce cartographe du ciel balaye une étroite bande de 360 degrés autour de toute la sphère céleste. Les bandes successives sont légèrement inclinées les unes par rapport aux autres, de sorte que tous les quelques mois le ciel entier est couvert – touchant tout ce qui est assez brillant pour être vu par Gaia. En quelques secondes, ces coupes sont automatiquement scrutées à la recherche d’images d’étoiles, dont les positions sont ensuite utilisées pour prédire quand et où ces étoiles pourraient être enregistrées dans les principaux instruments scientifiques de Gaia. Ensuite, ils sont systématiquement supprimés.
Très, très intéressant !
Cette coquine de Gaïa nous l’avait bien caché….! Mais maintenant, on sait qu’elle aura d’autres “rencarts”. Pour le moment, donc, contentons-nous de rester discrets !
Plaisanterie mise à part, cette conjugaison d’évènements saisie au vol (c’est le cas de le dire) par Uli Bastian et François Mignard est tellement typique du comportement du monde de la recherche (quelle que soit d’ailleurs la discipline impliquée) que cela devrait donner envie aux jeunes qui se poseraient des questions sur leur futur éventuel ! J’y crois !
Merci de nous avoir informés de cet “à côté”….
Je suis heureux, Françoise, de constater que vous restez notre lectrice la plus fidèle et la plus avertie! Un grand merci… N’hésitez pas à me faire savoir ce que vous aimeriez trouver sur notre site qui n’y serait pas!
Bien à vous,
Patrice